Les pires 20 minutes depuis notre départ…
Le départ vers les Îles-de-la-Madeleine
Nous sommes le 4 septembre 2017, il est 9h31 le matin, nous sommes à Québec et nous quittons vers les Îles-de-la-Madeleine, un périple de 1000 km entre notre point de départ et l’embarquement pour le traversier.
J’étais vraiment très nerveuse et stressée à l’idée de partir pendant deux jours en camping sauvage (dry camping ou boondocking) sans électricité ni eau courante. Mes principales craintes étaient de remplir trop rapidement nos réservoirs d’eaux noires et grises.
Une autre de mes peurs était de devoir reculer notre équipement mais, finalement, je pense que nous nous débrouillons très bien en comparant avec d’autres caravaniers.
La route ne m’inquiète pas vraiment. Zachary se distrait en regardant le paysage, des films sur sa tablette ou en faisant des siestes. Nous nous arrêtons régulièrement pour le laisser courir et dépenser son énergie.
Nos règles de conduite: ne pas dépasser 100 km/h pour des raisons de sécurité et d’économie, et ne pas rouler de nuit.
La route jusqu’à notre premier camping sauvage s’est très bien passée. Nous sommes arrivés vers 19h30 et avons été chaleureusement accueillis par la propriétaire.
Après réflexion, je crois que les déplacements m’inquiètent plus que je ne le pensais. D’après Pascal, j’ai eu l’air soucieuse une partie de l’après-midi. Je dois apprendre à mieux gérer mon stress.
Communiquer, notre règle d’or
Notre règle d’or : communiquer ! Nous nous faisons part rapidement quand quelque chose ne va pas, pour éviter les tensions. C’est indispensable quand on vit 24h/24 dans un petit espace.
Premier arrêt à Moncton
Le lendemain, nous sommes allés faire des courses à Moncton. En repartant du Costco, le stationnement était plein et des voitures garées trop près m’ont fait paniquer. Pascal est resté calme, ce qui m’a encore plus stressée ! Heureusement les voitures sont parties et nous avons pu repartir.
Mon stress est venu et reparti aussitôt. J’ai pleuré pendant une heure sur la route, sans raison. Vraiment besoin d’apprendre à gérer ça !
Notre deuxième camping sauvage était magnifique, près de l’océan à l’Île-du-Prince-Edouard. Nos hôtes étaient adorables. Le paradis !
Embarquement sur le traversier
Le lendemain, retard du traversier pour cause de mauvais temps. Finalement départ à 14h30 pour le port. L’embarquement était très excitant !
C’est alors que Pascal a paniqué en voyant le bateau faire demi-tour pour s’amarrer, imaginant qu’on devrait reculer le VR à l’intérieur. Après s’être renseigné, il a été très soulagé d’apprendre qu’on entrait par l’avant. Ses pires 20 minutes depuis le départ !
Malgré mon expérience des croisières, j’ai eu le mal de mer pendant la traversée de 5h. Seul Zachary s’est amusé dans l’aire de jeux.
À 23h30, nous arrivions dans le noir aux Îles… la suite au prochain épisode!
J’espère que cet exemple avec titres et intertitres vous aide à structurer vos textes. N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !