Lors de notre dernier séjour aux Îles-de-la-Madeleine, nous avons séjourné au Camping du Parc de Gros-Cap situé à proximité de la ville de Cap-aux-Meules sur l’île centrale.
Le jour de notre arrivée, notre traversier avait été retardé de plusieurs heures et nous étions très inquiets à savoir si quelqu’un allait être sur place pour nous recevoir. Nous étions angoissés pour rien car nous avons compris, tout au long de notre séjour dans l’archipel, que la vie sur les îles est dirigée par le traversier. Tout le monde s’adapte à ce dernier. À preuve, même le Tim Hortons demeure fermé si la livraison des précieuses denrées ne peut se faire. Ça veut tout dire! 😉
Le trajet de 10 minutes entre le terminal du traversier et le camping est très simple: à gauche sur la 199, deuxième lumière à gauche et encore à gauche sur le Chemin du Camping. Vous ne pouvez pas vous perdre.
Un gardien de nuit était présent pour nous accueillir au camping et pour nous indiquer notre terrain. Malgré la fatigue et le stress occasionné par notre première sortie en traversier avec notre VR, l’installation fut rapide, simple et agréable. Première installation en pleine nuit au son du vent et des vagues. À ce moment précis, pour une raison que j’ignore encore, un sentiment étrange de liberté nous a envahis. Vous ressentirez peut-être la même chose!
Le lendemain matin, à notre réveil, nous avons eu droit à un paysage enchanteur. Alors que notre installation s’est déroulée dans la noirceur la plus totale, notre réveil s’est effectué sur un magnifique lever de soleil laissant apparaitre au loin un océan à perte de vue. Nous voyions au loin des adaptes de kitesurf déjà prêts à affronter le vent et les vagues de l’océan Atlantique. Une image gravée dans nos mémoires dont nous nous souviendrons longtemps.
Comme je le mentionnais dans un article précédent, il nous a fallu nous habituer à l’omniprésence du vent qui souffle sur le Gros-Cap. Les deux à trois premières journées furent difficiles mais vient un temps où le bruit du vent s’efface dans la routine du quotidien et on finit par l’oublier.
On apprend alors à se faire bercer par le vent. Cet afflux d’air frais a également eu un impact sur notre corps. Un petit mal de tête constant pendant quelques jours. Était-ce la fatigue, le stress, le vent ou un peu des trois, nous ne saurons jamais. Ceci dit, après 3 jours, nous étions totalement adaptés à notre nouveau milieu de vie.
Sur le plan plus technique, sachez que le camping n’offre pas de 50 ampères. Il y a quatorze sites avec 3 services, 40 sites avec deux services (eau et électricité 30 amp.) et 14 sites avec deux services (eau et électricité 20 amp.). Cinquante-sept terrains rustiques sans services complètent l’offre. La mer et la plage sont à proximité de marche du camping. Nous y avons fait des escapades presque quotidiennes à la recherche de coquillages et d’autres trésors de la mer. Un réel plaisir pour toute la famille.
Les terrains sont grands et disposent tous d’une table à pique-nique et d’un point de feu. Le Wi-Fi offert sur place était, à notre surprise, très bon. Incroyable quand on y pense… Des campings à proximité de Montréal n’offrent même pas la qualité d’internet offerte dans un camping perdu au milieu de l’océan. Chapeau pour ce virage techno au Gros-Cap!
La salle de lavage est très propre et l’équipement très moderne. Il venait en fait d’être remplacé lors de notre passage.
Le site est adapté pour les enfants et offre un magique terrain de jeu tout en bois et coloré. Zachary a bien aimé car il y avait, à ses dires, des jeux qu’on ne trouve pas dans d’autres terrains de jeux. Bref, Zachary approuve! 😉
Si vous êtes moins camping, sachez que le site offre de l’hébergement en auberge ou bien avec une formule « prêt-à-camper » dans de jolies cabanes typiques des îles.
Le personnel est avenant, souriant, sympathique et accueillant soit à l’image de la majorité des Madelinots.
Nous avons quitté le Parc de Gros-Cap le coeur gros mais ce n’était pas des adieux… Simplement à la prochaine!
On vous le recommande!